Ce qui a choqué dans cette histoire, c’est que les industriels mentent. Qu’ils écrivent « pur bœuf » sur l’emballage de leurs lasagnes, mais qu’ils utilisent du cheval. Et c’est là qu’on se trompe de combat. Car cheval, bœuf, agneau, porc, veau…, ceci ne fait aucune réelle différence (sauf sur le plan moral ou religieux, mais c’est un autre débat).
Le vrai problème, c’est ce que les consommateurs comprennent de la mention « bœuf ». Quand ils lisent « pur bœuf » sur un emballage en carton recyclé contenant une barquette thermoformée moulée dans son film plastique attendant sagement d’être placée dans un micro-ondes, ils imaginent… DU MUSCLE de bœuf.
Ils ont l’impression d’être chez le boucher de la rue Gama, qui leur prépare un onglet ou un faux-filet. Au fond d’eux-mêmes et de leur porte-monnaie, ils le savent bien, que ça n’est pas possible. Derrière le mot « bœuf », les industriels, eux, mettent pleins de choses. A commencer par du MINERAI.
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